Communiqué de presse SFP

Depuis la fin du 1er confinement, la Société Française de Pédiatrie soutient la nécessité pour les enfants de pouvoir bénéficier d’une scolarité présentielle.

Dans un article publié dans Archives de Pédiatrie en collaboration avec Santé Publique France*, nous avons évalué l’impact de la réouverture des écoles en septembre, dans le contexte français de circulation virale croissante. Nos principales conclusions permettent de justifier a posteriori le choix d’une scolarité présentielle en septembre et octobre. En particulier :

  • la circulation virale chez les enfants et les adolescents est restée inférieure à celle observée chez les adultes, malgré le maintien des écoles ouvertes. Cependant, l'impact a été fonction de l'âge, les données dans les écoles secondaires étant proches de celles observées chez les adultes.
  • Le nombre de classes fermées est resté très faible et le nombre de clusters investigués en milieu scolaire a représenté une part très minoritaire (env. 15%) des clusters sur le territoire national
  • Il n’y a aucun argument pour penser que les professionnels travaillant dans les établissements scolaires ont été plus infectés.
  • L’augmentation du taux de PCR positive chez les 6-11 ans durant cette période justifie a posteriori la décision du port du masque dans cette tranche d’âge à partir de novembre

Ces données plaident donc en faveur d'une contribution marginale des enfants dans la dynamique de l'épidémie, et du maintien de l'ouverture des écoles, pour limiter les effets délétères des fermetures d'écoles observés lors du premier confinement."

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Pr Christèle GRAS-LE GUEN
Urgences Pédiatrique et Pédiatrie Générale
Hôpital Mère Enfant
CHU NANTES