"L’école, un déterminant majeur de la santé mentale des enfants en contexte COVID ou pourquoi les fermetures de classes doivent être limitées"

"L’école, un déterminant majeur de la santé mentale des enfants en contexte COVID ou pourquoi les fermetures de classes doivent être limitées"

La rentrée scolaire 2021 s’associe à de nombreuses craintes sur le rôle des enfants et adolescents dans la dynamique de la pandémie à SARS-CoV2 même si, pour cette 4ème vague ayant commencé bien après la fermeture des écoles pour les vacances d’été, les collectivités d’enfants ne peuvent clairement pas être mises en cause. Les prédictions les plus alarmistes sur le nombre d’enfants susceptibles d’être contaminés à leur retour à l’école ne doit pas faire de vue que parmi tous les virus épidémiques qui touchent l’enfant, SARS-CoV2 est un des moins pathogènes. Le variant Delta n’a pas été associé à une augmentation de gravité chez l’enfant.

Compte tenu des connaissances disponibles en cette rentrée 2021, il apparait clairement que le principal danger de la COVID-19 pour l’enfant n’est pas celui de développer une forme grave de la maladie mais bien celui d’affecter leur santé mentale par des mesures répétées de fermeture de classe et de confinement, d’entraves au développement des liens sociaux que permet toute collectivité et une culpabilisation déraisonnable concernant leur rôle dans la pandémie. Il nous semble donc urgent de revenir à des objectifs pragmatiques, qui permettent de limiter ces conséquences sur la santé mentale par le retour à une vie aussi normale que possible et la limitation des interruptions de scolarité présentielle.​"