
Les auto-injecteurs d'adrénaline EMERADE ne sont temporairement plus distribués ce qui entraine des tensions d'approvisionnement sur les autres autoinjecteurs (ANAPEN, EPIPEN ET JEXT)
L'ANSM RECOMMANDE AUX MÉDECINS :
- De ne plus prescrire les auto-injecteurs Emerade en raison de l’arrêt temporaire de distribution ;
- De ne prescrire un auto-injecteur d’une autre marque qu’à la date de péremption des auto-injecteurs Emerade.
pour plus d'informations : https://ansm.sante.fr/actualites/tensions-dapprovisionnement-sur-les-auto-injecteurs-dadrenaline-emerade-anapen-epipen-et-jext

Vous avez des idées ou projets d’amélioration du quotidien et des conditions de séjour des jeunes hospitalisés que vous prenez en charge ?
L’Association Coucou Nous Voilou a la capacité de vous aider à mettre en place vos initiatives en contribuant partiellement ou totalement à leur financement !
En savoir plus : www.coucounousvoilou.fr
Association Coucou Nous Voilou
7, Place Salvador Allende
94000 Créteil
06 51 18 17 58
coucou@coucounousvoilou.fr

Le calendrier vaccinal 2023 a paru le 12 avril. Retrouvez le dans la rubrique Prévention/nutrition

Le Professeur Michel Odièvre s’est éteint le 29 avril 2023, dans sa 93ème année. La Société Française de Pédiatrie exprime ses condoléances attristées à sa famille et l'assurance que Michel Odièvre demeurera un modèle exceptionnel pour beaucoup de ses collaborateurs et au sein de la communauté pédiatrique. La messe d’adieu sera célébrée le vendredi 12 mai 2023 à 10h, en l’Eglise Saint-Germain-l'Auxerrois de Châtenay-Malabry.

Infections néonatales sévères à Echovirus 11, juillet 2022- avril 2023
Depuis le mois de Juillet 2022, 9 cas d’infections néonatales graves à entérovirus (Echovirus 11) ont été diagnostiqués dans un tableau de sepsis sévère, compliqué d’insuffisance hépatocellulaire grave et parfois d’atteinte myocardique, neurologique ou d’entérocolite.
En savoir plus sur le contexte et la conduite à tenir :

Médicaments contenant du ténofovir disoproxil : l’ANSM et l’EMA demandent aux laboratoires de réduire la concentration d’une impureté (CMIC)
L’ANSM et l’Agence européenne des médicaments (EMA) demandent aux laboratoires fabriquant les médicaments contenant du ténofovir disoproxil, utilisés contre les infections à VIH et VHB, de réduire la concentration d’une substance appelée CMIC (chloromethyl isopropyl carbonate). Il s’agit de tenir compte de l’évolution des recommandations internationales concernant les seuils limites acceptables de différents produits résiduels de fabrication des médicaments.
Le CMIC, indispensable dans le procédé de fabrication des médicaments contenant du ténofovir disoproxil, est classé parmi les substances mutagènes. Celles-ci sont connues pour augmenter la probabilité de survenue d’un cancer lorsque leur concentration est au-dessus d’un certain seuil. Cependant, l’effet mutagène du CMIC n’a été mis en évidence qu’en laboratoire (tests in vitro). Le risque que cette impureté puisse effectivement provoquer un cancer chez l'humain n’est pas démontré. La demande de réduire la concentration du CMIC est donc une mesure de prudence.
Découvrez à cette occasion une série de questions/réponses à destination des patients et des professionnels de santé pour partager ces informations et expliquer la conduite à tenir. Ce document a été élaboré en partenariat avec les sociétés savantes (AFEF, AFPA, SFLS, SFP, SPILF) et les associations de patients (le groupe interassociatif TRT-5 CHV, SOS Hépatites).
Pour lire l'article complet, cliquez sur le titre de cette actu ou rdv sur le site de l'ANSM


Chères et chers Collègues,
Nous organisons le 14 mars dans le cadre des Assises de la santé de l'enfant une table ronde à l'occasion de laquelle seront évoquées les grandes questions autour des urgences pédiatriques : quelle place dans le parcours de santé des enfants, quelles alternatives, quelles missions et quelles organisations en conséquence, quelle attractivité pour les soignants, quelles modernisations pour les besoins de santé des enfants...
En amont de ces discussions, nous vous serions très reconnaissants de compléter en quelques minutes le questionnaire en ligne ci-dessous pour pouvoir appuyer les débats sur vos avis et positionnements essentiels à ce stade des travaux en cours ?
https://framaforms.org/assises-de-pediatrie-urgences-enfant-1677772355
Par avance merci pour votre précieuse contribution.
Bien à vous,
Pr Christèle GRAS-LE GUEN
Présidente de la Société Française de Pédiatrie
Dr Amelie RICKEWAERT
Pour les pilotes de l'axe 1 des Assises de la santé
Pr François DUBOS
Secrétaire général adjoint du Groupe Francophone de Réanimation et Urgence Pédiatrique

Dans le cadre du débat national sur la fin de vie, la Société française de pédiatrie s’interroge sur les effets d’une éventuelle modification de la législation sur la fin de vie.

L'ANSM a mis en ligne la modification de la recommandation destinée aux pharmaciens citée en objet, de façon permettre le remplacement de l'amoxicilline 500mg/5 ml poudre pour suspension buvable par des préparations magistrales d'amoxicilline 500mg gélule, pour les enfants de moins de 12 ans.
Cette recommandation est disponible en cliquant ici

L’ANSM organise des réunions d'information régulières où toutes les sociétés savantes ou professionnels de santé sont invitées si elles le souhaitent. L'ANSM met ainsi à jour les informations sur l'état des stocks de paracétamol, amoxicilline et corticoïdes inhalés
Vous pouvez également vous créer des alertes via la page dédiée.
La prochaine réunion a lieu le 2 février.

Chères et cher Collègues,
Vous avez peut être déjà entendu parler du lancement le 7 décembre dernier par le Ministre de la santé des Assises de la pédiatrie et de la santé de l'Enfant que j'ai l'honneur de coprésider avec Mr Adrien Taquet, ancien secrètaire d'état en charge de l'enfance et des familles.
Il s'agit une opportunité donnée à tous les professionnels de la santé de l'Enfant mais aussi aux parents et aux enfants eux même de contribuer à l'amélioration d'un système de santé de l'Enfant devenu défaillant.
Vous être donc toutes et tous très attendus pour faire part de vos propositions concrètes d'améliorations en les soumettant en ligne sur le site de la SFP où plus de détails sont disponibles https://www.sfpediatrie.com/assises-sante-lenfant.
Vous trouverez également ci-dessous une courte présentation destinée à être partagée avec vos équipes et vos collaborateurs afin que la concertation autour de la santé de l'Enfant pour les 20 prochaines années soit la plus large possible.
Au plaisir de vous lire et d'échanger avec vous dans les prochaines semaines avant de vous retrouver lors de la synthèse des assises de la santé de l'Enfant prévue fin mai-début juin 2023.
En vous souhaitant à toutes et tous une très belle année 2023
Christèle Gras-Le Guen

Afin d’échanger sur la situation de la crise sans précédent, le Président Emmanuel Macron a rencontré le 23 décembre 2022 un groupe de 8 soignants en pédiatrie en présence du Ministre de la santé Dr François Braun, d’Adrien Taquet, ancien secrétaire d’État à l’enfance et aux familles co-responsable des assises de la pédiatrie, de Mme Katia Julienne conseillère santé du Président et de M. Pierre-André Imbert, secrétaire général adjoint de la présidence.
Différents sujets d’inquiétudes ont été abordés par les pédiatres et la puéricultrice présents. Conscient de la gravité de la situation actuelle, le Président a proposé dans un premier temps des mesures d’urgence pas spécifiques à la pédiatrie. Et dans un second temps, des propositions liées aux travaux des Assises de la santé de l’Enfant et sur la mise en place de dispositions pour garder les soignants à l’hôpital en annonçant pour janvier 2023 des mesures visant à apporter considération, reconnaissance et moyens aux soignants.
Accéder à l’intégralité du compte-rendu de ces échanges :

En résumé, le GPIP-SFP et la SPILF recommandent :

Propositions du Groupe de Pathologie Infectieuse de la Société Française de Pédiatrie, de l’Association Française de Pédiatrie ambulatoire et de la Société Française de Pathologie Infectieuse de Langue Française face aux fortes tensions d’approvisionnement des formes pédiatriques orales d’amoxicilline et d’amoxicilline-acide clavulanique
Les fortes tensions d’approvisionnement des formes pédiatriques d’amoxicilline et d’amoxicilline-acide clavulanique retentissent sur la disponibilité de l’ensemble des formes orales d’antibiotiques. En effet, ces deux antibiotiques représentaient, avant la pénurie, 60 à 75 % des prescriptions. Les stocks disponibles limités des autres antibiotiques et les reports des prescriptions déjà observés (effet domino) font que l’insuffisance s’est propagée à de très nombreuses formes pédiatriques d’autres antibiotiques. De plus, les faibles parts de marché occupées par ces derniers avant la crise, vont vraisemblablement étendre la pénurie à l’ensemble des formes pédiatriques (incluant pénicilline V, et macrolides : azithromycine, clarithromycine), avec un impact sur des pathologies ne nécessitant pas de traitement par amoxicilline : infections urinaires, relais oraux d’infections graves traitées initialement par des formes parentérales…
Le premier message est de limiter strictement les prescriptions aux indications des recommandations officielles chez l’enfant comme chez l’adulte. En effet, les situations cliniques ne justifiant pas d’antibiotique représentent la majorité des prescriptions en France : bronchites, rhinopharyngites, laryngites, bronchiolites, angines sans TDR positif (TDR négatif ou non fait), otites congestives, otites séreuses, suspicions d’otites non confirmées par l’otoscopie, syndromes grippaux ou COVID-19, fièvre sans point d’appel (hors pathologie chronique), impétigos non étendus, furoncles, quasi-totalité des infections digestives…En période de pénurie, ces prescriptions inutiles ne sont plus admissibles.
Le second message est le raccourcissement des durées de traitement pour toutes les pathologies fréquentes : cela doit devenir la règle en période de difficultés d’approvisionnement.
pour en savoir plus cliquez ici

Dans le cadre des recommandations relatives à la pénurie d'antibiotiques, nous vous proposons ces ordonnances types accompagnées de schémas pour accompagner les parents dans la préparation des doses.
Créées par le GPIP, elles ont été validées par la Société Française de Pharmacie Clinique Pédiatrique (pharmaciens hospitaliers) et l’Académie Nationale de Pharmacie.