
Le 30 mai 2024, la Société Française de Pédiatrie vous proposait, en collaboration avec l'International Pediatric Association (IPA) et l'Association des Pédiatres de Langue Française (APLF), un webinair sur :
Améliorer les soins de la mère et du nouveau-né
Ce webinair d’une heure est maintenant disponible en replay !

Le guide d'antibiothérapie du GPIP vient d'être actualisé en français.
Il est disponible gratuitement sur le site du journal de Pédiatrie et de Puériculture, et dans la rubrique ressources/recommandations du site de la SFP.
Vous pouvez également le télécharger ici :

Le Comité d’orientation déterminé à poursuivre le travail et à aller plus loin
Les travaux des Assises de la Pédiatrie et de la Santé de l’Enfant ont été conclus le 24 mai dernier avec la présentation, par le ministre de la Santé et de la Prévention, Mr Frédéric Valletoux, d'une feuille de route ambitieuse couvrant la période 2024-2030.
Suite à ces annonces, la SFP vous relaie le communiqué rédigé par les membres du Comité d’orientation (COR) : ils saluent un certain nombre d’annonces qui ont été faites, mais regrettent les nombreuses mesures qui n’ont pas été retenues et demandent des clarifications sur certaines mesures annoncées.
Le COR reste déterminé à prolonger le travail au sein d’un comité de suivi et de propositions (CoSP) qui publiera un rapport annuel détaillant les avancées, les défis rencontrés et les ajustements nécessaires. Objectif : s’assurer que chaque mesure contribue concrètement à améliorer de façon durable la santé des enfants en France dans toutes ses dimensions.

La SFP organise conjointement avec l'APLF et l'IPA (International Pediatric Association) un webinaire francophone dont la thématique est :
Améliorer les soins de la mère et du nouveau-né
Ce webinar aura lieu le jeudi 30 mai, de 16h à 17h.
L'inscription est gratuite et obligatoire.
Programme :
- Conséquences foetales de la carence en iode maternelle, Pr Mehmet Vural
- Pratique de la technique Kangourou dans les pays à moyens limités, Pr Ousmane N'diaye
Panélistes : Pr Suzanne Sap, SOCAPED; Dr Mostafa Mokhtari, APLF; Pr Patrick Tounian, APLF
Modératrice : Pr Agnès Linglart, SFP
Allocution du Président élu de l'IPA (International Pediatric Association) : Pr Joseph Haddad, IPA

A l'occasion du Congrès de médecine Générale, la délégation interministérielle pour les troubles du neurodéveloppement (TND) a diffusé aux médecins généralistes la nouvelle version du "Guide de repérage des signes inhabituels de développement chez les enfants de moins de 7 ans".

Reflux gastro-oesophagien chez l'enfant de moins d'un an : définitions, prise en charge et pertinence des traitements pharmacologiques
Le reflux gastro-oesophagien dit "RGO" est un phénomène fréquent chez les nourrissons de moins d'un an. Si ces régurgitations inquiètent souvent les parents, elles sont généralement bénignes et peuvent être atténuées grâce à des mesures simples. Mais comment faire la différence entre ces régurgitations simples et celles qui traduisent un RGO pathologique, et éviter de prescrire un médicament quand ce n'est pas nécessaire ? La Haute Autorité de Santé (HAS) publie une fiche pertinence à destination des professionnels pour optimiser la prise en charge de ces régurgitations, qu'elles soient pathologiques ou non et accompagner les parents des enfants concernés.
L'essentiel :
- Les régurgitations simples sont fréquentes avant l'âge d'un an et ne présentent pas, dans la majorité des cas, de caractère de gravité même si elles peuvent être la source d'une anxiété parentale élevée.
- Chez l'enfant de moins d'un an, la distinction entre régurgitations simples et RGO pathologique est parfois délicate.
- Les signes d'alerte d'une autre pathologie à prendre en charge en urgence sont des vomissements violents et en jet ou des vomissements bilieux (vert fluorescent).
- Une irritabilité ou des pleurs excessifs, associés ou non à des régurgitations visibles, ne justifient pas à eux seuls des examens complémentaires à la recherche d'un RGO pathologique ni un traitement anti-sécrétoire.
- La réassurance parentale et des mesures hygiéno-diététiques sont généralement suffisantes pour la prise en charge des régurgitations simples.
- Il est recommandé de ne pas recourir à un inhibiteur de la pompe à protons pour traiter des signes isolés de reflux de type régurgitations, pleurs ou irritabilité rapportés chez un enfant dont le développement est par ailleurs normal.
- Avant l'âge d'un an, le recours à un inhibiteur de la pompe relève d'une prescription hors AMM. Il est réservé au traitement d'une oeophagite par reflux authentifiée par endoscopie oesogastroduodénale ou au traitement d'un reflux gastro-oesophagien pathologique attesté par PH-métrie.
Lire les recommandations complètes
La SFP a la tristesse de vous partager le décès brutal, dans la nuit du 20 février 2024, du Dr Yves Le Bouar, dans sa 85ème année.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, formé notamment en infectiologie, néonatalogie et réanimation ; puis ancien Chef de Clinique à l’Hôpital Necker Enfants Malades dans le service du Pr Mozziconacci, le Dr Le Bouar était un pédiatre estimé et renommé.
Il a fait sa carrière de pédiatre à Autun en tant que chef de service de pédiatrie où il a créé une unité néonatalogie pour le sud Saône et Loire, puis en tant que consultant pédiatre et président de la CME de l’hôpital.
Le Dr Yves Le Bouar a fait partie de l’âge d’or de la médecine française.

Suite à la publication de l'article de Banerjee et al*., qui relate une maladie d’Alzheimer atypique chez 5 patients ayant été traités par hormone de croissance avant 1985, la Société Française d'Endocrinologie et Diabétologie Pédiatrique (SFEDP), associée à la Société Française de Pédiatrie (SFP), à l'association GRANDIR, et à la Société Française d’Endocrinologie (SFE), tient à préciser que l'hormone de croissance mise en cause est une hormone extractive (c'est-à-dire extraite à partir d'hypophyses humaines) qui n’est plus administrée depuis la fin des années 1980. L’hormone de croissance biosynthétique est la seule hormone de croissance utilisée en France depuis 1987 pour le traitement du déficit en hormone de croissance de l’enfant comme de l'adulte.
Il est regrettable que le titre de certains articles parus dans la presse nationale ait pu porter à confusion en ne précisant pas ce fait (contrairement à l’article scientifique princeps).
Nous souhaitons donc rassurer toutes les familles d'enfants traités ou ayant été traités par hormone de croissance biosynthétique dont la sécurité n’est pas remise en cause.
* Iatrogenic Alzheimer’s disease in recipients of cadaveric pituitary-derived growth hormone. Nature Medicine 29 janvier 2024.
Pr Sylvie ROSSIGNOL, Présidente de la SFEDP
Pr Pascal BARAT, Vice-Président de la SFEDP
Pr Irène NETCHINE, Présidente du Conseil Scientifique de la SFEDP
Pr Agnès LINGLART, Présidente de la SFP
Pr Gérard RAVEROT, Président de la SFE
Mme Béatrice DEMARET, Présidente de l'Association GRANDIR

Anne Barois, ancienne cheffe de service de réanimation et neurologie pédiatrique à l'hôpital Raymond Poincaré, nous a quitté le 30 janvier 2024.

Webinar SFP, co-organisé avec le GFHGNP
Rendez-vous pour le live :
Mercredi 7 Février 2024, de 13h00 à 14h00
Questions réponses flash en consultation en gastroentérologie et nutrition
Avec l'intervention de nos experts :
- Pre Camille JUNG, Présidente du GFHGNP, CHI Créteil
- Dr Marc BELLAÏCHE, Hôpital Robert Debré, Paris
Replay disponible aux adhérents SFP sur cette même page.

La SFP a augmenté le nombre des prix de recherche à 7, dont un nouveau prix du Collège National des Pédiatres Universitaires (CNPU), le prix CNPU-SFP, pour un projet de recherche en pédagogie; et un prix soutenu par NovoNordisk.
7 autres prix sont financés par :
- la Société Française de Neurologie Pédiatrique (SFNP), 2 prix.
- la Société Pédiatrique de Pneumologie et d'Allergologie (SP2A) avec le soutien d'AstraZeneca, 2 prix.
- la Société d'Hématologie Immunologique Pédiatrique (SHIP), 1 prix.
- la Société Française pour l'Etude des Erreurs Innées du Métabolisme (SFEIM), 1 prix
- la Société Française de lutte contre les Cancers et les leucémies de l'Enfant et de l'adolescent (SFCE) - Fédération Enfant Cancer et Santé, 1 prix. Pour accéder au dossier de candidature à transmettre avant le 18 février, cliquer ici
Un prix SimPediatrics Awards de 1500€ sera également remis à l'équipe gagnante.
Et enfin, un jury issu du Comité Scientifique du Congrès attribuera 10 prix de 500€ chacun pour les meilleures communications affichées ou orales.

Webinar SFP, avec le soutien institutionnel de PFIZER
Rendez-vous pour le live :
LUNDI 8 Janvier 2024, de 13h à 14h0
RETARD DE CROISSANCE : diagnostiquer, explorer, prendre en charge
Webinar animé par Pre Sylvie ROSSIGNOL, Strasbourg SFEDP
Avec l'intervention de nos experts :
- Dre Emeline RENARD, Nancy
- Dre Eloïse GIABICANI, Paris
Replay disponible aux adhérents SFP sur cette même page.

Dans le cadre du débat national sur la fin de vie, la SFP a publié le 27 février 2023 un communiqué de presse recommandant de ne pas exclure les enfants du champ de la réflexion nationale sur l'aide active à mourir. Malgré ce communiqué, la Convention citoyenne sur la fin de vie a renoncé à se mettre d'accord au sujet des mineurs. Notre mise en garde a été ignorée par le gouvernement à toutes les étapes de la concertation.
Dans ce contexte, la SFP s'adresse par une lettre ouverte à Madame la Ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, auprès du Ministre de la Santé, Agnès Firmin-Le Bodo.

Recommandations relatives aux indications de l’utilisation des tests quadriplex (virus influenza A/B, RSV et SARS-CoV-2) et tests multiplex étendus pour le diagnostic des viroses respiratoires dans le contexte hospitalier et établissement de soins
MAJ – Version 1 _ 21/12/2023
Société Française de Microbiologie (SFM)
Agence National pour la Recherche sur le sida et les hépatites virales – Maladies infectieuses Emergentes (ANRS-MIE), réseau de virologie et pharmacologie médicale / groupe virus respiratoires
Dans le contexte de la circulation du SARS-CoV-2 parmi les autres virus respiratoires (le RSV et les virus influenza en particulier) et du fait de l’impossibilité de faire un diagnostic clinique ou radiologique étiologique (hors cluster), il est recommandé de détecter d’emblée au moins les 4 principaux virus respiratoires, c’est-à-dire le SARS-CoV-2, les virus influenza A et B et le RSV, à la fois chez l’enfant et l’adulte. Le Groupe de travail « virus respiratoires » du Réseau de virologie et pharmacologie médicale de l’ANRS-MIE et un représentant de la SFM se sont réunis afin de lister les indications du dépistage et du diagnostic des infections par les virus respiratoires en milieu hospitalier par utilisation des tests permettant le diagnostic simultané des virus influenza A et B, du RSV et du SARS-CoV-2 (test quadriplex), ainsi que pour recommander le positionnement de ces tests par rapport à un panel virus respiratoires plus étendu (tests multiplex). Pour mémoire, la composition des panels dépend des fournisseurs et peuvent comprendre, partiellement ou en totalité, en plus des principaux virus (virus influenza A et B, RSV et SARS-CoV-2), les métapneumovirus, les virus parainfluenza, les rhinovirus/entérovirus, les adénovirus, les coronavirus banals (HCoV-229E, HCoV-HKU1, HCoV-NL63 et HCoV-OC43). Certains panels peuvent détecter également des bactéries atypiques (tel que Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia pneumoniae et Bordetella pertussis) ou Legionella spp.

Le dossier de candidature des Prix de recherche SFP 2024 pour le soutien de la recherche dans le domaine de la santé de l'enfant est téléchargeable en cliquant ici.
La date limite pour envoyer votre dossier de candidature par mail est le 18 février 2024.

Infections respiratoires à Mycoplasma pneumoniae
Les autorités sanitaires ont été informées d'une recrudescence inhabituelle de cas d'infections respiratoires à M. pneumoniae nécessitant une hospitalisation chez les adultes et les enfants.
La SFP a donc rédigé un communiqué afin de faire un point sur cette bactérie "atypique", deuxième cause de Pneumonie Aiguë Communautaire (PAC) bactérienne : comment évoquer son diagnostic clinique et quels sont les différents traitements à privilégier et à mettre en place ?